Le mariage des couples homosexuels
prend une réalité. L'ouverture de l'adoption et de la procréation
assistée restent encore tabou. Sans être une spécialiste de la
question, je profite de cet espace de parole que je me suis créé
pour vous livrer ma réaction.
L'homosexualité a toujours existé, dans le règne humain, comme animal. Il ne me viendrait pas à l'idée de contester la légitimité des sentiments que se portent les partenaires d'un même sexe. Quant au rapprochement entre homosexualité et mode de vie dissolu, il me ferait rire s'il n'était pas aussi affligeant, comme si les hétérosexuels avaient le monopole de la décence et du savoir-vivre en couple.
La question de la famille mérite qu'on s'interroge. En effet, quels modèles pour des enfants élévés par les parents d'un même sexe? Quelle possibilité d'identification? Quelles difficultés vont-ils rencontrer à l'école de part leur famille atypique? Il ne m'a pas fallu longtemps pour me poser les questions autrement: comme toute famille adoptante, quels sont les critères les plus importants à honorer pour être apte à accueillir un enfant? Un couple stable, aux valeurs éducatives partagées me semblent un bon début. Un entourage varié, qui permet à l'enfant de s'identifier à d'autres adultes que ses parents, me paraît essentiel. Finalement, on retombe sur les mêmes critères qui s'appliquent à l'adoption par des parents hétérosexuels, sur des critères qu'il faudrait avoir l'occasion d'examiner dans l'intimité d'un couple qui souhaite mettre au monde biologiquement des enfants.
Je m'affirme en faveur de l'adoption des couples homosexuels: la prise en charge responsable et réfléchie de l'éducation de nos enfants est une question d'amour, pas de sexe.
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